Hello 👋
Je suis Valérie, enchantée d’être ici ! Marion m’ayant fait l’honneur de m’inviter en ces lieux, je vous propose une petite histoire pour commencer : On est au milieu des années 1990, mon père supervise l’installation d’usines de sous-traitance automobile à l’étranger, notamment en Chine. C’est l’époque où les constructeurs français, pour prendre des parts du marché chinois, devaient y localiser leur production. Et toute la chaîne suivait. Bref, il partait pour des missions de plusieurs mois et revenait chargé de cadeaux et d’anecdotes. On n’avait pas les mêmes idées politiques avec mon père et on en parlait pas mal. Un jour qu’il voulait me convaincre des vertus de la mondialisation, il m’a raconté ceci : dans une usine de Wuhan, il avait vu que l’équipe chargée du nettoyage des sols ne disposait que de petits balais traditionnels, sans manche, qui les obligeaient à travailler le dos courbé. Soucieux de leur faciliter la tâche, il avait fait venir des balais à long manche, bien plus pratiques et efficaces. Mais quand il y était retourné la fois suivante, les balais européens avaient disparu. Pourquoi ? Parce que comme ils permettaient de balayer plus vite une plus grande surface, ils rendaient une partie de l’équipe non nécessaire : une menace pour le plein emploi. Et donc, retour aux balais traditionnels et fin de la leçon paternelle. Lui y voyait la preuve que propager les modes de vie et de travail occidentaux serait bénéfique pour les individus. Je vous laisse vous faire votre propre opinion.
Avec Valérie, on s’est rencontrées à Flupa, l’antenne toulousaine, alors que nous présentions avec Denis Pellerin le projet que nous avons mené aux urgences de Cholet à la douce époque User Studio. On a commencé à discuter, et on ne s’est pas arrêtées.
Alors au-delà de partager nos lectures préférées un mois sur deux, je me suis vite dit que elle qui manie si bien la plume, et en tant qu’animatrice de la fresque des Nouveaux Récits, elle pourrait être une invitée parfaite pour Objets du Travail.
Et je suis ravie : l’objet qu’elle a choisi est, sous ses airs anodins, absolument fascinant. Comme le cageot, le balai a beaucoup à dire sur nos logiques sociales et nos cultures.
Ce qu’on partage avec Valérie, c’est une répulsion pour les bruits relous, comme celui du souffleur à feuilles — objet dont le bruit m’hérisse les oreilles, qui vient bouleverser la quiétude en bas de chez moi chaque mardi matin, et dont je plains à chaque fois ceux (plus rarement celles) qui le manient. Objet à tout point de vue représentatif de la modernité à laquelle on a tant aspiré, puisqu’il existe car les routes et les trottoirs sont bétonnés, et les feuilles perdent alors toute leur magie nutritive pour le printemps suivant. Elles sont, dans nos espaces urbains, gênantes, parasites, salissantes, plutôt que nourrissantes. Il faut donc les évincer à l’aide d’un gros moteur souffleur.
Et cette mécanisation des objets de nettoyage, ce passage d’un nettoyage à sec à l’aide d’un balai, au nettoyage par air pulsé, en tous les cas dans l’espace public, est le reflet d’une lente évolution du rapport de l’humain au propre et au sale.
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⑇ Un peu d’histoire
C’est donc parti pour l’histoire de cet objet, ou pour un voyage à travers les usages d’un objet aux formes multiples, digne représentant de l’adage “form follows function”.
Le balai est né avec l’humanité
Le balai fait partie des plus vieux objets de l’humanité. De tous temps, l’humain a nettoyé à sec. Pour épousseter l’endroit du sommeil, pour laisser propre l'abri utilisé plusieurs jours, puis pour balayer les cendres du feu. Prenez quelques branches de genêt, laissez-les sécher, rassemblez-les à l’aide d’un lien d’herbes séchées, et vous obtenez un balai redoutable et résistant pour les usages ci-dessus. Et c’est ainsi que le mot balai naquit : broom signifie autant genêt que balai en anglais, et le breton de genêt “balan” issu du gaulois “balano” aurait fini par donner le mot balai.
Moyen-Âge · le balai des sorcières, des pouvoirs magiques et des samouraïs
Le balai, au-delà de ses vertus pratiques, est aussi le symbole de beaucoup de mythes et univers. Peut-être parce qu’il est une arme redoutable — sa banalité était chérie par les samouraïs — le balai est toujours sous la main, mais il est tellement quotidien que personne ne le redoute. Est-ce la raison pour laquelle on lui a attribué tant de pouvoirs magiques, depuis les sorcières du Moyen-Âge, chassées, jusqu’à la création d’un sport de balais (le Quidditch dans Harry Potter) ? Mona Chollet avance cette (étrange ?) hypothèse : l’imaginaire dominant fantasmait, au Moyen-Âge, que les femmes célibataires (considérées comme des sorcières, lisez son essai Sorcières pour toute l’histoire) trouvaient un relai sexuel dans la forme phallique du balai. C’est la raison pour laquelle la représentation de la sorcière chevauchant un balai se serait imposée. Bref, le balai ensorcelle, le balai purifie, le balai chasse les mauvais présages...
15-18è s. · les sols solides et les intérieurs astiqués
Les balais évoluent autant avec l’évolution des sols qu’avec l’évolution des choses à balayer. S’il est longtemps resté dans son état initial — balai de branches — puis rehaussé d’un manche pour une meilleure prise en main, le balai se transforme à la même vitesse que les habitations. Longtemps en sol de terre battue, l’époussetage restait grossier. C’est avec l’apparition des sols durs, en dalles de pierre, en carreaux de terre cuite, que le ménage se fit plus soigneux, et que le poil du balai dût être affiné : il devait être souple pour être efficace sur un sol lisse. L’intérieur devint alors véritablement distinct de la fange de la rue, qui alors, ne bénéficiait pas d’un système d’égouts et de nettoyage véritablement établi. Certains pays, comme les Pays-Bas, seront précurseurs : des intérieurs citadins astiqués, revendiqués comme à l’image du développement d’une conscience philosophique et spirituelle, à une époque où le pays était l’un des plus prospères d’Europe. On voit là l’apparition d’un mouvement qui connaîtra différentes vagues : le travail domestique, comme apparât du statut bourgeois. Un travail qui reste précaire, car considéré comme peu qualifié : un·e domestique peut facilement en remplacer un·e autre — vraiment ? On y reviendra.
Au Japon, cette vision de l’intérieur propre comme qualité de la santé spirituelle, est encore plus partagée : “Nous les Japonais, nous avons une attention toute particulière à la propreté de nos corps, de nos maisons et environnements de travail, tout comme la rue. Nous pensons que si l’un de ces espaces n’est pas propre, c’est que l’esprit est perturbé”
Alors, comment choisir le bon balai ? Si vous ne vous étiez jamais posé la question, voici quelques éléments à prendre en compte, glanés au fil de nos lectures.
Pour nettoyer un tatami, préférez le Kanuma-hoki en paille de sorgho, avec ou sans manche
La même paille de sorgho est utilisée pour fabriquer les balais traditionnels de Grisolles (Tarn et Garonne) avec leur long manche en bois de pin, parfaits pour les sols durs des terrasses, lisses ou carrelés
Pour l'intérieur, les balais en crin (de cheval) permettent un balayage tout en délicatesse très efficace pour ramasser la poussière et respectueux des sols délicats.
Vous pouvez leur préférer les balais de soie (de porc) peut-être encore plus souples et qui “absorbent” (carrément !) la poussière. Ils sont notamment réputés parfaits pour le balayage des poussières fines de ponçage.
Plus dure, la brosse de chiendent (le chiendent est une plante herbacée) résiste à l'eau, elle sert à récurer les surfaces rugueuses ou poreuses.
Et enfin, on n’y pense pas assez, mais pour éjecter les mauvais esprits du foyer, rien ne vaut le balai en tige de roseaux de Chine !
XIXè s. · les villes transformées par l’hygiénisme
La notion de ce qui est propre ou sale fait l’objet d’une longue évolution des mœurs et des pratiques depuis le Moyen-Âge, et est très liée à chaque culture. En Inde, les déchets ne peuvent pas être gérés par les castes supérieures; au Japon, la propreté est une responsabilité collective, synonyme de respect des dieux. En Europe, plus que la religion, c’est la médecine et la peur des microbes qui motivent la propreté.
“Du XVe au début du XVIIe siècle, par exemple, la ville humide, puante, construisant ses richesses sur l’excrément et la putréfaction se trouvait valorisée. Cette représentation culturelle dominante défendait le paradigme d’une “civilisation fongique”. Selon un principe de logique organique, mort et vie, propre et sale n’étaient pas considérés comme des phénomènes exclusifs les uns des autres mais tout simplement inséparables.”
Si les premières notions d’hygiène en dehors du cadre proprement thérapeutique initié par le médecin Hippocrate, apparaissent à table « la table ostée, vos mains lavez », c’est bien avec l’aménagement urbain que le tournant hygiéniste prend une dimension systémique. Les grands chantiers d’urbanisme, avec l’élargissement des voies, l’aménagement des parcs et l’installation de fontaines, la mise en place des infrastructures d’égouts, l’arrivée de l’eau courante, les systèmes de ventilation et d’aération des immeubles, sont toutes motivées par ce besoin de rendre la vie collective plus propre, face à la montée de la pollution liée à l’industrialisation.
XXème s. · la mécanisation du nettoyage collectif . éboueurs, cantonniers, agents d’entretien…
Saviez-vous que c’est à partir du moment où les engins de nettoyage publics sont venus dans les mains des balayeurs, que leurs revendications ont commencé à être entendues ? Selon Raymond Murray Schafer, qui a écrit sur l’évolution des paysages sonores à travers l’histoire, le bruit, c’est le pouvoir. À partir du moment où tu es entendable, tu es entendu, tu es vu, et donc tu peux plus facilement revendiquer tes intérêts. Cela expliquerait donc le bruit insupportable du souffleur de feuilles ? Une façon de rendre visible le travail longtemps silencieux, et donc silencié, du balayeur ?
Cela s’exprime aussi dans les statuts au sein même de la profession du balayeur. Celui qui utilise le balai classique, est souvent celui qui s’est mal comporté. Celui qui accède aux engins de nettoyage, est celui qui est promu. L’expression “Monter aux engins” dont témoigne le travail ethnographique de Marie Armelle Barbier Le Déroff, parle d’elle-même. “Conduire les machines (laveuses, balayeuses) est considéré comme une promotion.” En revanche, l’expression “mettre au balai” signifie dans certaines collectivités “une mesure de punition (...) : “Tout seul avec son balai (...), on espère qu’il ne posera pas les problèmes qu’il avait provoqués auparavant.”
Finalement, par le bruit des machines de nettoyage, les villes se gargarisent de renvoyer l’image d’une ville propre, soignée, accueillante, bref, une ville qui prend soin de ses habitants. Les agents d’entretien sont en fait parmi les premiers ambassadeurs de la politique locale. Si dans nos villes, le regard posé sur ces agents d’entretien reste surplombant, où “rendre propre” correspond finalement au “sale boulot”, à Barcelone, la politique est la suivante : des agents de propreté 24h/24, ultra visibles et partout tout le temps, dotés d’un salaire valorisant, attire des personnes fières de contribuer à la vie locale de leur quartier et la pédagogie citoyenne.
On trouve par exemple dans une offre d’emploi “sens du contact”, “sensibilisation des usagers aux règles de propreté et d'hygiène sur la voie publique”.
1876 · les aspirateurs et l’électroménager, les domestiques et les femmes de ménage
Si le balayage public a connu de véritables transformations et a contribué à transformer le paysage visuel et sonore de nos villes et villages, la révolution du propre dans les intérieurs se fit tout autant, mais fut plus silencieuse, puisque tout se joue dans l’intimité de chaque foyer, où ce sont majoritairement les femmes qui œuvrent. Dans cette nécessité hygiénique, bourgeoise et spirituelle de maintenir l’intérieur propre, les familles les plus aisées emploient des domestiques, une pratique qui tendit à diminuer tout au long du XXè s., et qui retrouve ses lettres de noblesse depuis les années 1990. Cette évolution est liée à quelques innovations dans le monde domestique, où, dans cette division genrée des tâches, une personne fut clé. Anna Bissel, tenancière d’un commerce, se désespérait :
“La sciure de bois qui servait à protéger les lots de vaisselle dans leurs lourdes caisses expédiées depuis la lointaine Chine se répandait partout dès que l’on déballait les cargaisons. Il y en avait dans tous les coins, sur le sol, sous le comptoir et surtout sur le grand tapis, au centre du magasin, où elle s’accrochait à la maille ! A tenter de la retirer, Anna Bissell passait un temps fou, chaque soir après la fermeture, munie d’un simple balai. Mais il en restait toujours !”
Déçue par une première acquisition d’un balai mécanique conçu par un homme en 1811, le “Welcome”, elle développa avec son mari un balai mécanique muni de “deux brosses rotatives fixées sur des rouleaux de bois ramassent et projettent les saletés à l’intérieur d’une boîte en bois fermée par un capot qui peut être vidée très facilement.” Sa simplicité et son efficacité redoutable furent le salut de Mme Bissel, qui y vit un potentiel commercial que son mari ne pouvait voir. Le balai Bissel est encore vendu aujourd’hui, et toujours propriété de la même famille. Le fait que le mari de Mme Bissel ne voit pas l’effet de levier commercial de leur innovation, démontre à quel point on ne soupçonne pas la complexité et la difficulté de tenir un intérieur propre, et le besoin de le soutenir. On imagine encore aujourd’hui que ces compétences sont de l’ordre du bon sens. Pourtant, aucun robot n’est à ce jour capable de remplacer le soin, l'efficacité, et l’écologie d’une main humaine.
Le métier de domestique est toujours d’actualité. Nombre de jeunes couples y font appel pour “éviter les scènes de ménage”, et le « plan Borloo », lancé en 2005, destiné à accordé des réductions d’impôts pour l’emploi d’une femme de ménage, s’il permet de rémunérer des activités longtemps gratuites, continue en fait de renforcer les inégalités. Sandrine Rousseau, dans son essai Du balai. Essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité (2011) pose la question suivante : “Que penser d’une action publique qui subventionne des foyers aisés pour verser moins d’allocations aux plus pauvres en les obligeant à prendre des emplois de mauvaise qualité ?”
aujourd’hui · le post hygiénisme et les oiseaux et les renards
Je garde de mes années à Londres une relation intriguée aux renards. A la nuit tombée, une fois les quartiers vidés de leur animation, les renards sont là, rodeurs de rue, à l'affût de ce qu’ils pourraient se mettre sous la dent. À Toulouse, ce sont les milans, une espèce de rapaces, qui tournoient au-dessus de nos villes, puisque leur régime principal dépend des déchets produits par les villes.
La pandémie a vu les animaux réhabiter nos rues pavées, sorte d’intrus dans ce paysage bétonné. Les autoroutes créent des voies de traverse pour les animaux. Si on est loin du compte, les villes et les infrastructures invitent de plus en plus le végétal et l’animal à réinvestir nos espaces bétonnés. Le cantonnier a aujourd’hui le devoir de laisser suffisamment de fourrés et de hautes herbes pour les animaux et les insectes, les villes aménagent des jardins où les herbes poussent librement, et les habitants laissent plus de liberté aux arbres et herbes qui peuplent leurs jardins privés. À quand des villes où le goudron aura disparu (lisez Alyte), et où l’on n’aura plus honte de porter des chaussures crottées par nos marches dans les pistes et chemins ?
⑈ Et demain ?
Voici venu le temps de la projection, de la fiction, de l’histoire d’un futur imaginé pour cet objet.
Balayeurs-influenceurs
14 juin 2035. Il est 5 heures, Toulouse s’éveille. La ville rose se pare d’orange. Pour la troisième fois cette saison, les sables du Sahara se sont abattus sur la ville au cours de la nuit. L’alerte a été donnée par le service de propreté de la mairie, l’information ayant été remontée au petit matin par les balayeurs au travail dans les rues.
Fort heureusement, le phénomène est sans danger. Les capteurs intégrés aux balais n’ont détecté aucune substance dangereuse parmi les micro-grains de sable. Le bulletin “particules et poussières” (aka ParPou) diffusé à la suite de la météo quotidienne a simplement rappelé quelques précautions à prendre pour les personnes souffrant de difficultés respiratoires.
D’abord déployée à toute petite échelle, dans quelques centres-villes métropolitains, l’expérimentation “Vigie ParPou” a rapidement montré son efficacité. Ce sont désormais 75 % des agglomérations qui ont équipé leurs agents de propreté de ces fameux capteurs. Augmentés d’un équipement high-tech et de nouvelles responsabilités, les balayeurs ne sont plus des travailleurs de l’ombre. Médiatisés grâce au bulletin “ParPou”, ils sont reconnus comme des figures centrales de l’écologie urbaine, experts de la pollution et de l’hygiène des villes.
Outre le signalement des salissures et des dépôts sauvages, leur rôle de vigie s’étend à l’identification des déchets les plus fréquents et de leur provenance. Suivant le principe pollueur-payeur, ce sont en effet les industries et commerces à l’origine des déchets qui doivent proposer des solutions, soit pour ne plus générer ces déchets, soit pour éviter qu’ils ne se retrouvent sur les trottoirs. Cette nouvelle fiche de poste s’est accompagnée d’une forte augmentation des salaires pour valoriser leur rôle d’utilité publique… autant que pour éviter les tentations de corruption.
Le balayeur était déjà indispensable, il est désormais incontournable et irremplaçable. Comme son balai.
⑉ Pour aller plus loin
Une sélection des belles trouvailles glanées au fil des recherches et de nos lectures de ces dernières semaines.
Une douceur animée qui voit la magie des machines du ménage s’emballer, j’ai nommé cet extrait de Fantasia, dont vous vous souvenez peut-être !
Le propre et le sale, qu’en est-il en Inde ? Ce podcast a le mérite de remettre quelques préjugés en place.
Si les questions de paysages sonores vous ont intrigué, je vous conseille le travail immense de R. Murray Schafer, Le paysage sonore : Le monde comme musique. C’est une lecture en cours et je suis absorbée !
Ce tv-show tout à fait anglais, What happens when you cut off all council services?, d’une rue qui se prive de tous les services publics. Leur sujet majeur : la gestion des déchets et de la saleté collective !
Et pour deux romans d’émancipation des dominés, car c’est quand même de cela dont l’histoire du balai nous a parlé, je vous recommande Et, refleurir, de Kiyémis, et si vous avez le coeur bien accroché, Mon vrai prénom est Elisabeth de Adèle Yon.
Et pour conclure sur une note de douceur, la BD Le Journal de Samuel de la série éponyme (diffusée sur arte) maintenant culte d’Emilie Tronche est sortie, et qu’est-ce que c’est beau ! Si vous ne l’avez pas vue, allez-y, et c’est pour les grands et les petits.
⑉ Les actus d’objets du travail
Un focus sur ce qui se passe au studio, car agir sur le présent du travail, c’est aussi ça qu’on fait !
Avec Prometea, nous lançons un module de formation sur “Mieux observer le travail”. L’idée ? Donner des clés pour que les visites et inspections servent à réouvrir les imaginaires et les possibles, et donc le dialogue sur le travail. À commencer par le nom “inspection” par exemple…
Ce vendredi 13 juin, nous parlons de la façon dont le regard et la conception sensibles que nous avons posés sur le service d’urgences de Cholet est au service de l’efficacité du service, par meilleure prise en soin des patients. Merci François Jaulin et à l’association Facteurs Humains en Santé, de nous accueillir ! Si vous êtes à Bordeaux, on s’y retrouve ?
La newsletter sur la fiche de paie a fait mouche… Avec Emilie, début juillet, on va partager notre vision du futur de la fiche de paie à l’une des licornes qui a révolutionné cet objet du travail il y a maintenant 10 ans — saurez-vous deviner qui c’est ? Avouons qu’on est assez émues, et fières ;)
👋 Allez, à bientôt !
Bonjour Marion, quelle découverte ! Merci pour cet article riche, instructif et passionnant. J'adore...